La pratique de la bijouterie nécessite l'usage de ses yeux, de ses mains, sollicite les bras, les poignets, les épaules et dans certains cas les jambes.
C'est un travail répétitif qui présente des risques de développement de troubles musculo-squelettiques si une posture de travail adéquat n'est pas respectée.


De fait, les personnes en situation de handicap reconnue ou rencontrant des difficultés sont invitées à nous contacter pour évaluer leurs besoins d'adaptation et d'accompagnement.

La pratique de la bijouterie nécessite les qualités et aptitudes suivantes : 

L'acuité visuelle (ou une correction visuelle adaptée et performante) : avoir une excellente vision de prés. 

La dextérité : avoir des gestes sûrs et précis, pouvoir manipuler de très petits objets.

La minutie : avoir le sens et le goût de la précision, apprécier les plus petits détails.

La patience : pouvoir passer un temps long sur de petits détails, respecter toutes les étapes de fabrication, même les plus fastidieuses.

Le sens des formes et des volumes : connaître et reconnaitre les formes et volumes fondamentaux.

Une bonne représentation dans l'espace : visualiser un objet en 3 dimensions sous tous ses angles.

    

   

 

Le savoir-être :

La bijouterie-joaillerie est un monde de discrétion et de confidentialité. Il en va autant du respect de la vie privée de nos clients que de notre sécurité. Il y a donc un équilibre à trouver entre la publicité et cette discrétion nécessaire. 

La bijouterie est naturellement un milieu fermé et secret. Gagner une bonne réputation d'honnêteté et de fiabilité est très importante et peut prendre du temps. La perdre peut arriver très vite. 

  

Faut-il savoir dessiner ?

Si le talent pour le dessin n'est pas indispensable, en maitriser les bases est fondamental pour le bijoutier car c'est le premier outil de communication à l'atelier ou avec un client. 

La pratique du dessin aiguise le regard, entretient la coordination oeil-main et développe la créativité. 

Savoir bien dessiner est donc un atout indiscutable pour les bijoutiers/bijoutières.

  

La pratique de la bijouterie et la santé : 

La manipulation des métaux et des différents produits chimiques nécessite des précautions importantes. Les protocoles de sécurités sont nombreux et non négociables dans l'atelier.

Un atelier de bijouterie doit impérativement être ventilé et ordonné.

Les risques principaux sont les suivants :

  • mécaniques : abrasions, écrasement/pincements, brûlures, coupures,
  • chimiques : intoxications (très rarement aiguës mais certains produits peuvent s'accumuler dans l'organisme et causer des problèmes à long terme),
  • projections dans les yeux.
  • le bruit 
  • biomécanique : gestes répétitifs, postures de travail.

La sensibilité ou l'allergie à certains produits peuvent constituer une contre-indication pour la pratique de ce métier si il n'existe pas de produits alternatifs. 

Les personnes enceintes et les personnes fragiles doivent être particulièrement vigilantes.

Une posture de travail adaptée à chaque tâche limitent les affections musculaires ou articulaires dues à des gestes répétés. à défaut, les maux les plus courants sont les tendinites (syndrome du canal carpien) les douleurs dorsales et cervicales.

Pour en savoir plus : https://travail-emploi.gouv.fr/sante-au-travail/prevention-des-accidents-du-travail-graves-et-mortels/metiers-et-activites/article/bijouterie-joaillerie

    

Bijouterie et handicap : 

Les métiers de la bijouterie-joaillerie ne sont dans pas accessibles aux personnes porteuses de handicap touchant la sphère visuelle et à la motricité fine.

Par ailleurs, les troubles tels que la dyspraxie, les troubles des l'attention et les troubles de la fonction exécutive peuvent représenter un obstacle et nécessitent la mise en place des stratégies d'adaptation.

Handicaps auditifs : une évaluation sera nécessaire pour identifier les éventuels besoins d'adaptation et d'accompagnement LSF.  Ressources et accompagnement :  https://www.urapeda-sud.org/

Les handicaps liés à la mobilité sont compensables avec certains aménagements si ils touchent aux membres inférieurs. 

Troubles du spectre de l'autisme : l'hypersensibilité et les surcharges sensorielles peuvent poser des problèmes à l'atelier. S'équiper d'un casque antibruit peut être une parade efficace pour les stimulations sonores mais les sensibilités tactiles, à la lumière ou aux odeurs sont plus difficiles à gérer. La gestion de la frustration et/ou du perfectionnisme doivent être pris en compte et accompagnés, surtout durant l'apprentissage.

Handicaps psychiques : une évaluation sera nécessaire pour identifier les éventuels besoins d'adaptation et d'accompagnement.

Les organismes ressources : 

AGEFIPH

Les MDPH des territoires

Les CAP Emploi des territoires

  

Accessibilité de nos formations : 

Les personnes en situation de handicap sont invitées à nous contacter pour évaluer leurs besoins d'adaptation et d'accompagnement.

L'accès de notre atelier est détaillée ici : l'Atelier

  

Dernière mise à jour : juillet 2021

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Institut des Arts de la Bijouterie

18 rue Maréchal Joffre

13100 Aix en Provence

 du lundi au samedi de 9h à 17h

tel : 04 42 67 39 14